NOMINATION A LA COMMISSION ELECTORALE – 29 MAI 2018

Le MMM demande au président par intérim de ne pas nommer Mme Shamila Sonah-Ori  

-Il fait aussi un appel à cette dernière de se retirer d’elle-même.

Le MMM a tenu une conférence de presse ce mardi 29 mai pour demander au président par  intérim, Barlen Vyapoory de respecter la section 38 de la Constitution et de ne pas nommer l’avouée Shamila Sonah-Ori à l’Electoral Supervisory Commission et l’Electoral Boundaries Commission.

Paul Bérenger a rappelé que samedi dernier lors de la conférence de presse hebdomadaire du MMM, quand il s’était prononcé contre la Commission d’enquête sur l’ex-Présidente de la République,  il avait dit au président par  intérim Barlen Vyapoory  qu’il n’est pas un ‘rubber stamp’  et ne savait pas que ce même jour ce dernier  avait parlé de la nomination de Mme Shamila Sonah-Ori avec le leader de l’opposition. Il a lancé un appel à Barlen Vyapoory,  de reconsidérer sa décision car la nomination de cette dernière est  un vice de procédure. Il est d’avis que «le président par intérim  n’a pas agit selon  la Constitution, probablement par ignorance mais l’ignorance n’est pas une excuse. C’est très grave». La nomination de Shamila Sonah- Ori à l’Electoral Supervisory Commission et l’Electoral Boundaries Commission est un vice de procédure, affirme-t-il. Cette dernière, a non seulement été active au sein du MSM depuis des années mais elle a également été conseillère municipale de 2000 à 2005, souligne le leader du MMM. Or, la section 38 de la Constitution est claire, poursuit-il: si la personne considérée pour ce siège a été député ou conseiller municipal ou au niveau des collectivités locales, elle ne peut être nommée.  Il lance donc un appel président par intérim, de reconsidérer sa décision. D’autant plus qu’un président de la République nomme la commission électorale après des consultations avec le Premier ministre, le leader de l’opposition et les autres leaders des partis politiques présents au Parlement, chose qu’il n’a pas faite. « Mo dir prezidan guet lalis ki pouvwar li ena ». «Nous lançons aussi un appel à Shamila Sonah-Ori, qu’elle se retire d’elle-même si elle a été nommée. Et si elle ne l’a pas encore été, qu’elle se retire également. Il n’y a rien de personnel. Nous parlons du viol de la constitution. ‘ Nou pe al ver enn sitiasion dramatik’. Je garde espoir que la dame réalise ce qui se passe», a-t-il fait ressortir.

 

 

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