Paul Bérenger félicite les militants qui ont dit non à ce genre de démission
A l’issue de la réunion du comité central élargi où étaient présents les candidats désignés pour les prochaines élections, le MMM a tenu un point de presse ce samedi 31 août.
Cette réunion élargie a été tenue après les récentes démissions et dans le contexte où supposément il y aura une élection partielle au no 7 a fait ressortir Paul Bérenger. Il a ajouté qu’il n’y a aucune activité dans cette circonscription et nous pensons toujours qu’il n’y aura pas de partielle. Il a fait une différence entre la démission de Nuckcheddy, Rayapen et Govinden pour des raisons personnelles et l’équipe de Permall qui a démissionné du MMM pour adhérer le MSM. Trahison et lâcheté, dit-il, qui ont provoqué un sentiment de dégoût dans le parti. Il a félicité les militants qui ont dit non à ce genre de démission. « Dimounn ti met mwa an gard ki Sanjeeven Permal ti pou vann nou. Me mo ti gard le bénéfice du doute », a-t-il confié. Pour lui, ces départs ont renforcé le parti.
Il a affirmé que le parti travaille sur le remplacement des cinq démissionnaires dans les circonscriptions nos 5, 7, 8 et 17. Une nouvelle fois, le leader du MMM a réitéré que le MMM ira seul aux prochaines élections générales. «Ce n’est pas par plaisir que le MMM ira seul. Nous n’irons pas avec le Ptr de Navin Ramgoolam et encore moins avec le MSM de Pravind Jugnauth.» Quant aux accusations de dynastie, il a rappelé que les candidats du MMM sont choisis par leur régional et non pas « akoz so fami ». Il a aussi démenti un article de l’Express sur le MMM et le transfugisme en rétablissant les faits.
Il est aussi revenu sur le chèque de Rs 10 millions que son parti aurait touché de BAI pour les élections générales de 2014. «Le chèque publié dans la presse est un Banker’s cheque et pas un chèque de BAI ou une autre de ses firmes mais plutôt une contribution d’une personne qui avait utilisé la défunte Bramer Bank pour effectuer la transaction. Mwa mo kone kisanla in donn nou sa ek monn rekonet ki se enn erer parski noun aksepte sa», a-t-il dit.