Paul Bérenger : « Il y a un drôle de mood en ce moment »
Le rassemblement du 1er Mai, l’affaire Michel de Ravel de l’Argentière, le trafic de drogue, les manifestations des sinistrés et les attentats au Sri Lanka sont, entre autres, les sujets commentés par Paul Bérenger lors de la conférence de presse du MMM, ce samedi 27 avril.
Parlant du 1er mai, Paul Bérenger soutient « qu’il y a un drôle de ‘mood’ en ce moment ». Il s’est dit est fier de l’équipe du MMM bien que l’ambiance électorale ne soit pas encore de mise. Il a invité les Mauriciens à venir en grand nombre au rassemblement du MMM à Rose-Hill. « J’invite tous les Mauriciens et Mauriciennes de venir nous rejoindre à la rue Edward VII, Rose-Hill pour ‘ Enn lot lil Moris’. Tournons une page de l’île Maurice de Ramgoolam et des Jugnauth pour une île Maurice propre, démocratique, unie et juste », a-t-il dit. Il a relevé, dit-il, que le Premier ministre, Praving Jugnauth,a cessé de parler des partielle. « Hier, il a demandé encore cinq ans à la tête du pouvoir durant son discours. Il est très probable que les élections générales aient lieu avant le 22 décembre », a-t-il ajouté.
L’affaire Michel de Ravel de l’Argentière
En ce qui concerne l’affaire Michel de Ravel de l’Argentière, il a affirmé qu’il y a une indignation profonde de la population. « Nous sommes solidaires avec les victimes. C’est très bien que le DPP a fait appel et a agi très vite », a-t-il fait ressortir.
Le trafic de drogue
Concernant le trafic de drogue, il a déclaré : «Il y a un trafic de drogue pire que jamais. Le dernier exemple a été la saisie de 250 kilos de drogue valant plus de Rs 4 milliards à Madagascar, drogue qui était destinée au marché mauricien. Pravind Jugnauth ‘tap lestoma’ à l’Assemblée nationale. Il essaie de faire croire qu’il mène une lutte sans pitié contre le trafic de drogue. Or, la situation se détériore, selon lui.
Manifestation des sinistrés
En ce qu’il s’agit de la manifestation des sinistrés des récentes inondations pour être indemnisés, il a dénoncé l’incompétence du ministre de la Sécurité sociale, Etienne Sinatambou concernant l’aide aux victimes. « Ce n’est pas le travail de la police d’enquêter sur la situation des sinistrés. Sinatambou est une catastrophe. Kot met li katastrof. La Sécurité sociale doit prendre ses responsabilités ‘ek aret met tou zafer lor ledo lapolis’ », souligne-t-il.
Attentats au Sri Lanka
Il a aussi condamné les actes terroristes survenus au Sri Lanka. « C’est avec le cœur gros que je dis que le risque d’une guerre civile est réelle », a-t-il déclaré.