Paul Bérenger : « Il faut un sursaut moral et politique »
-Le MMM ne votera pas le projet de loi sur la réforme électorale.
-Ce parti ira seul aux prochaines élections.
Le MMM a fêté son 49ème anniversaire lors d’un congrès placé sous le thème «Pour un sursaut moral et politique » ce dimanche 23 septembre. Outre Reza Uteem présidant ce congrès, Paul Bérenger, Rajesh Bhagwan, Ajay Gunness et six jeunes militants : Drish Baboolall, Hurmila Routho, Nitin Jeeha, Yannick Catherine, Jeny Adebiro et Karen Foo Kune se sont adressés à l’assistance. Ce congrès qui s’est déroulé dans une ambiance électorale a réuni un nombre impressionnant de jeunes et de femmes venus des quatre coins du pays.
Prenant la parole, le leader du MMM a déclaré que le pays est dans la dernière ligne droite pour les élections générales. Il a annoncé que le MMM ira seul aux prochaines élections pour ce sursaut moral et politique car le pays passe par une crise de moralité. Selon lui, « il y a un pourrissement généralisé. Ce thème traduit la vérité sur plan politique du pays ». Avec les élections générales en vue le parti travail sur sa liste de 60 candidats et le programme électoral sera remis à jour. Il va innover avec une campagne des consultations avec l’électorat, les forces vives, les syndicats, les planteurs, les professionnels et la diasporas mauricienne à l’étranger qui veulent aider leur pays. Elles seront menées par une équipe pilotée par Sheila Bunwaree pour ensuite ratifier par les instances du parti, a ajouté, le leader du MMM.
S’agissant du projet de réforme électorale présenté par Pravind Jugnauth vendredi dernier, il a annoncé que le MMM ne votera pas ce projet de loi. Il a qualifié ce projet de non-réforme et de galimatias. “Pour ena bann siez adisionel ki pu swazir par lider apre eleksion parmi bann candida ki pa finn eli”. C’est inacceptable et révoltant. “La verite seki pas pou ena reform electoral tan ki SAJ ek so piti pou la».
Il dit espérer que le gouvernement présente trois projets de loi séparément sur le financement politique, le nombre de femmes candidates et les transfuges. Quant à l’avenir du pays, les mois à venir seront très ‘challenging’ car quatre grands défis économiques à savoir, l’industrie sucrière, le secteur financier offshore, la rentabilité financière du Metro express et le seafood hub sont dans un état déplorable, selon lui.