La majorité ne veut pas répondre sur Dev Manraj
-Paul Bérenger dénonce l’attitude partisane de la Speaker.
Les séances se suivent et se ressemblent à l’Assemblée Nationale avec la façon dont la Speaker préside les travaux. Cette semaine si la tranche PNQ est passée sans dégât par contre la première question pendant la PMQT a été houleuse. Tout est parti avec le député du MMM, Adil Ameer Meea qui a protesté contre le fait que sa question sur Dev Manraj a été censurée. A un moment, le Premier ministre, en position debout a traité ce dernier de bouffon. La Speaker ne réagissant pas, les députés du MMM l’ont fait remarquer. Mais cette dernière ne voulant rien écouté a expulsé Rajesh Bhagwan qui n’a pas voulu retiré ses propos à son encontre et a suspendu la séance.
La séance a repris vers 13 h 30 pour quelques minutes. Pravind Jugnauth a retiré ses propos envers les députés du MMM. Après Pravind Jugnauth, c’était au tour du député Rajesh Bhagwan de retirer ses propos envers la Speaker. Il l’avait accusé d’être partisane à la suite des remarques de Pravind Jugnauth envers Ameer Meea. La Speaker a alors annulé la suspension de Rajesh Bhagwan. Par la suite, Xavier-Luc Duval a, lui aussi, renoncé à son ‘point of order’. Ensuite la Speaker a interrompu la séance pour la pause-déjeuner.
La Speaker est pire que jamais
Réagissant lors d’un point de presse, Paul Bérenger a rappelé qu’une question similaire de Rajesh Bhagwan au PM sur Gérard Sanspeur n’avait pas subi le même sort. Pour lui, «la Speaker est pire que jamais. Elle a une oreille qui entend et l’autre qui est sourde.» Il a dénoncé l’attitude partisane de la Speaker. Il a ajouté : «La Speaker ne peut pas agir par caprice ». «Li krwar parlman so zouzou e so biskwi’», a poursuivi le leader du MMM. La Speaker pense que le Parlement lui appartient, mais cette attitude est inacceptable, a-t-il dit. «J’ai proposé que le Premier ministre retire ses propos envers Rajesh Bhagwan et lui en fera de même envers la Speaker. C’est ce qui est arrivé», a-t-il fait remarquer. Le Premier ministre, a-t-il insisté, doit donner le ton et maintenir le respect au Parlement.