Paul Bérenger trouve inacceptable qu’aucune mention n’ait été faite dans le ‘Governement Gazette’
Paul Bérenger, lors de la conférence de presse hebdomadaire du MMM, ce samedi 4 février, est revenu sur les responsabilités de SAJ au Parlement. Pravind Jugnauth comme PM et ministre des Finances et la situation dans l’opposition a aussi fait l’objet de ses commentaires. Il a aussi tenu à féliciter les lauréats et demander à ceux « ki pa finn fer bien » de ne pas décourager.
Le leader du MMM trouve inacceptable qu’il n’y ait rien dans la ‘Government Gazette’ sur les responsabilités de SAJ au Parlement. «Il est censé être Mentor Minister, ministre de la Défense et de Rodrigues. Je le redis, cette histoire est anticonstitutionnelle. De plus, nous ne savons pas s’il est responsable du dossier Chagos. Et au MMM, nous n’avons jamais été d’accord avec le fait qu’il y ait un ministère de Rodrigues. C’est contraire au principe d’autonomie», a-t-il souligné. Il a ajouté que le ‘deal papa-piti’ est une dévaluation du poste de Premier ministre.
Premier ministre et ministre des Finances
Quant au Premier ministre et ministre des Finances, Pravind Jugnauth, il a déploré son premier discours comme PM et l’a qualifié de ‘mesquin et digne de lui’. Citant le projet de rafinerie à Albion, annoncé dans le Budget, il a traité ce dernier de farceur. Il n’y a pas eu d’études de faisabilité, a-t-il rappelé. Il a aussi cité le projet de Plaisance City où l’architecte poursuit les entrepreneurs.
Situation dans l’opposition
« Nous avons dit qu’une coordination entre les partis de l’opposition au Parlement est inévitable. Mais la simagrée de Xavier-Luc Duval et de Roshi Bhadain est dégoûtante. Le Front Bench de l’opposition n’existe même pas. C’est la Speaker de l’Assemblée nationale qui décide où les députés de l’opposition doivent s’asseoir au Parlement », a-t-il déclaré. Il estime que Xavier-Luc Duval est en train de paniquer. «Li pena souf pou poz PNQ. Il est allé chercher du secours auprès de Roshi Bhadain. Ils ont décidé de partager la PNQ. C’est comme s’ils sont devenus propriétaires de la PNQ. Ce sont des clowns parlementaires. S’il faut une coordination entre les partis de l’opposition, c’est tout. Nous ne voulons rien avoir à faire avec ces bibelots parlementaires».
Source: Le Militant