La commission éducation du MMM demande à la directrice du MES de faire un choix
– Soit elle prend un engagement public pour un congé politique, soit de démissionner.
La commission éducation du MMM a tenu une conférence de presse ce mercredi après-midi 16 novembre. Steve Obeegadoo, président de cette commission, entouré de Veda Baloomoody, Jayprakash Meenowa et Dravindra Ajoodhea, a évoqué les trois sujets de préoccupation dans l’actualité de l’éducation en ce mois de novembre: la politisation de la Mauritius Examinations Syndicate (MES), le remboursement des frais d’examens et l’introduction du Primary School Achievement Certificate (PSAC) en 2017.
Faisant l’historique du MES, Steve Obeegadoo a rappelé que ses attributions, selon la loi:;“organise and conduct examinations” (MES Act, 1984) et “research”. Il a cité les directeurs du MES apolitiques tels que S.Bissoondoyal, R.Manrakhan et Ramnohur, jusqu’au précédent travailliste – le cas Finette – mais là encore il y avait une certaine retenue, dilt-il. Parlant de la présence de la directrice du Mauritius Examination Syndicate (MES) Brenda Thanacoody-Soborun à un congrès MSM à Grand-Bois, mardi soir 8 novembre, il a demandé à cette dernière de faire un choix : soit elle prend un engagement public pour un congé politique, soit de démissionner et demander d’être nommé à un autre poste. Le cas échéant, elle doit laisser un technicien du MES de diriger l’institution, dit-il.
Remboursement des frais d’examens
Veda Baloomoody a, pour sa part, parlé du paiement des frais d’examens du SC et du HSC. Il a rappelé que le 7 septembre dernier, le MMM dénonçait une décision injuste et illégale inspirée d’une politique dénuée de bon sens, accompagnée dans un climat lourd de menaces en pleine période d’examens. L’appel du MMM au PM, dit-il, a vraisemblablement entendu puisque le délai pour le paiement a été étendu au 31 décembre. « Nous maintenons que l’obligation de paiement dans les circonstances connues de tous est entachée d’illégalité et demandons que toute la question d’absence scolaire soit réexaminée avec les partenaires de l’éducation en 2017 », a-t-il ajouté.
L’introduction du PSAC en 2017
Pour ce qui est de la réforme dans le secteur d’éducation avec l’introduction de la 9-Nine-Year-Schooling prévue en 2017, le président de la commission estime qu’elle ne changera rien et que c’est uniquement un changement de nom. Sur le fond le PSAC c’est la même chose, déplore-t-il. Il a fait part des inquiétudes des parents et des enseignants quant à l’absence de planification et de préparation et l’absence de manuels. Il a aussi évoqué les problèmes de fond escamotés tels que l’échec scolaire, l’accès équitable et les inégalités sociales et les réformes nécessaires oubliées à l’instar du curriculum, de pédagogie, de formation des enseignants et les repas scolaires ,etc
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Source: Le Militant