DEAL PAPA/PITI – 21 JANVIER 2017

Paul Bérenger lance un défi au leader du MSM  et à son parti d’organiser un référendum

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Paul Bérenger commentant la situation politique, lors de la conférence de presse hebdomadaire du MMM, ce samedi 21 janvier, a lancé un défi au leader du MSM  et à son parti d’organiser un référendum sur le deal papa/piti. Il est aussi revenu sur les dossiers Chagos et Tromelin.

Pour le leader du MMM, la situation politique devient de plus en plus malsaine, notamment sur le deal papa/piti et le remaniement ministériel. Et dans une telle stuation, le Premier ministre a disparu et a annulé sa participation au sommet d’Adis Abeba. « Le MMM est plus que jamais contre une passation de pouvoir entre sir Anerood Jugnauth et Pravind Jugnauth sans passer par des élections générales», a-t-il dit.  Il a ajouté : «Il est facile de constater, dans les quatre coins du pays, que la population est contre ce deal sans passer par des élections ». Il a lancé un défi au leader du MSM  et à son parti d’organiser un référendum sur la passation de pouvoir. Au cas contraire, il faut passer par des élections générales, selon lui. Il va même plus loin en évoquant la possibilité d’examiner d’une démission en bloc de l’Assemblée nationale. Commentant les propos de Xavier Duvalsur les offres qu’auraient reçues des députés du PMSD pour rejoindre l’alliance gouvernementale, Paul Bérenger affirme que le MSM «inn vinn enn pouritir». «Nous prenons note de l’indécence avec laquelle le MSM tente d’acheter des membres du PMSD. Le but étant d’atteindre une majorité de ¾. Xavier Duval inn al ziska donn bann non dan sa bann ka la. Pa zwe ar dife», a-t-il ajouté.

Le dossier Tromelin

Concernant le dossier Tromelin il y a eu un gros cafouillage, selon lui. «SAJ a eu tort de demander à la France de ratifier l’accord de cogestion. Le gouvernement français a retiré sa motion de ratification.  Nou deman ki Moris tir so lakor ofisiel avek kozesion», dit-il. Il suggère que la France et Maurice, deux pays amis soucieux de parfaire leurs relations, devraient volontairement et d’un commun accord demander à la Cour Internationale de Justice  de se prononcer pour savoir lequel d’entre nos deux États exerce la souveraineté sur l’île Tromelin.

Les Chagos

En ce qui concerne les Chagos, Paul Bérenger réclame une réunion urgente du comité parlementaire. «La rencontre pour discuter du dossier Chagos a été renvoyée à trois reprises. La population a le droit de savoir où en sont les choses. Nou pé zwe ek souverenté sa pei la”, selon lui


Source: Le Militant

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